Follow France Synergies on WordPress.com

Module sur la chanson française

C’est la fin du semestre et il est  déjà temps de penser au prochain. Avez-vous déjà eu envie de proposer un module sur la chanson française ? Si oui, vous trouverez ici des idées de programme et de méthode de déroulement des cours pour un niveau intermédiaire à avancé.

Programme :

1.Les grands paroliers :

2. Le rock :

3.Les grandes voix féminines :

4.Le rap :

5.Les restos du cœur/les enfoirés :

6.Les victoires de la musique 2014

7.Les chansons de votre choix : Vous ferez une présentation de la chanson (et de l’artiste) de votre choix.

Préparation du cours :

Chaque semaine sélectionnez 3 chansons sur un même thème (les grands paroliers, les grandes voix féminines…). Pour se préparer avant chaque leçon, vos élèves devront écouter les 3 chansons et choisir celle qu’ils préfèrent. Ils devront justifier leur choix en classe, de la manière suivante :

Pour la chanson de leur choix, ils devront faire des recherches sur l’artiste et sur la chanson (genre, paroles, messages, palmarès…).  Ils devront imprimer les paroles et en faire une petite analyse. Ils devront ainsi expliquer ce qui leur plaît particulièrement dans cette chanson. Est-ce le style ? la voix de l’artiste ? les paroles ? le message ?

Déroulement du cours :

  • Préparation, mise en commun

Au début du cours demandez aux élèves quelle chanson ils ont choisi. Les élèves qui ont choisi la même chanson, forment alors un groupe. Au sein de leur groupe, ils ont 10 minutes pour mettre en commun leur notes sur l’artiste et la chanson et pour préparer une présentation devant la classe.

  • Présentation des chansons

Deux étudiants dans chaque groupe présentent la chanson de leur choix devant le reste de la classe.

La classe écoute la chanson et regarde le clip. Le groupe qui a choisi la chanson demande au reste de la classe ce qu’ils pensent de la chanson et pourquoi ils ne l’ont pas choisie. Ils mènent ainsi un petit débat en défendant leur choix. Répétez trois fois, pour chaque groupe.

Le rôle de l’enseignant est d’assurer le bon déroulement du cours et d’apporter des informations supplémentaires si nécessaire, surtout des anecdotes sur les artistes. C’est aussi intéressant de faire écouter la même chanson interprétée par un autre artiste.

Cours sur les victoires de la Musique

Voir le palmarès de tous les artistes nommés pour les victoires 2014 sur ce site : http://www.france2.fr/emissions/les-victoires-de-la-musique-varietes/nommes-2014/liste-des-nommes_164924

En classe faire choisir deux catégories, par exemple « Artiste masculin » et « chanson originale ». Pour chaque catégorie faire écouter un extrait de chaque chanson/album et faire voter la classe pour choisir le vainqueur. Comparer les votes de la classe avec les réels vainqueurs des victoires sur le site : http://www.france2.fr/emissions/les-victoires-de-la-musique-varietes/palmares-2014_212058

Autre matériel :

Liens utiles pour étudier des chansons :

http://www.indfleurus.net/fralica/refer/theorie/theocom/lecture/chanson.htm

http://www.indfleurus.net/fralica/dispo56/proced/proc08.htm

Paroles des chansons:

 Gainsbourg, Je Suis Venu Te Dire Que Je M’en Vais

Je suis venu te dire que je m’en vais

Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Oui je t’aimais, oui, mais

Je suis venu te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis a présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Car tu m’en a trop fait

Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis a présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Je t’aimais, oui, mais

Je suis venu te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours heureux et tu pleures
Tu suffoques, tu gémis a présent qu’a sonné l’heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret
D’te dire que je m’en vais
Car tu m’en a trop fait

 

Brassens, La non demande en mariage 

Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d’amoureux l’ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège…

J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin

Laissons le champs libre à l’oiseau
Nous seront tous les deux prisonniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!

J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin

Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite

J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin

On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L’encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des livres de cuisine.

J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin

Il peut sembler de tout repos
De mettre à l’ombre, au fond d’un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût “nature”

J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin

De servante n’ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu’en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense

J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main
Ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin

 

Brel, Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai
L’histoire de ce roi
Mort de n’avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l’ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s’épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je n’vais plus pleurer
Je n’vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et t’écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien
Mais
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.

 

Noir Désir, A ton étoile
A Ton Etoile
Sous la lumière en plein
Et dans l’ombre en silence
Si tu cherches un abri
Inaccessible
Dis toi qu’il n’est pas loin et qu’on y brille

A ton étoile

Petite sœur de mes nuits
Ça m’a manqué tout ça
Quand tu sauvais la face
À bien d’autre que moi
Sache que je n’oublie rien mais qu’on efface

A ton étoile

Toujours à l’horizon
Des soleils qui s’inclinent
Comme on a pas le choix il nous reste le cœur
Tu peux cracher même rire, et tu le dois

A ton étoile

A Marcos
A la joie
A la beauté des rêves
A la mélancolie
A l’éspoir qui nous tient
A la santé du feu
Et de la flamme
A ton étoile

 

Mickey 3 D, Respire

Approche-toi petit, écoute

moi gamin,
Je vais te raconter l’histoire de l’être humain
Au début y avait rien au début c’était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l’homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d’pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s’est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En 2 temps 3 mouvements l’histoire était pliée
C’est pas demain la veille qu’on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert

Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire

D’ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n’auront plus qu’un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t’en as 2 tu passeras pour un con
Ils te diront comment t’as pu laisser faire ça
T’auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C’est pas ma faute à moi, c’est la faute aux anciens
Mais y aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l’époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l’herbe allongé dans les prés
Y avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient

Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c’est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire

Le pire dans cette histoire c’est qu’on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, 100 pour cent misérables
Alors voilà petit, l’histoire de l’être humain
C’est pas joli joli, et j’connais pas la fin
T’es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu’on remplit tous les jours comme une fosse à purin

Il faut que tu respires, et
ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et
c’est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c’est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et ça c’est rien de le dire
Il faut que tu respires,
Il faut que tu respires,
Il faut que tu respires,
Il faut que tu respires.

 

M, je dis aime

J’ai les méninges nomades
J’ai le miroir maussade
Tantôt mobile
Tantôt tranquille
Je moissonne sans bousculade

Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME

Du Sphinx dans mon rimeur
Paris au fil du coeur
Du Nil dans mes veines
Dans mes artères coule la Seine

Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME

Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant
Je dis AIME, AIME, AIME

Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant
AIME, AIME, AIME…

AIME, AIME, AIME…

Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant
Pour le dehors le dedans
Pour l’après pour l’avant

Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME

 

Zazie, Larsen

Le réveil, tous les matins c’est pareil
Je ne l’entends pas
C’est comme ça
C’est comme
Tous ces bruits que tu fais courir sur moi
Ça ne m’atteint pas
C’est mieux comme ça
Tant qu’on se parlera sur ce ton
Je ferai baisser le son

Sourd, on devient sourd
Toutes ces sirènes dans nos cours
Ça nous gêne
On a beau changer de chaîne
Lourd, le cœur est lourd
Toutes ces alarmes à l’amour
Ça larsen
Il faut qu’on reprenne forme humaine

La radio, tous les journaux, c’est pareil
On ne s’entend pas
Dans ce monde là
Ça sonne
Téléphone, mais je fais la sourde oreille
Je ne réponds pas
Ça sert à quoi ?
Tant qu’on se parlera sur ce ton
Je ferai baisser le son

Sourd, on devient sourd
Toutes ces sirènes dans nos cours
Ça nous gêne
On a beau changer de chaîne
Lourd, le cœur est lourd
Toutes ces alarmes à l’amour
Ça larsen
Regarde où ça nous mène

Sourd, on reste sourd
Il suffit qu’un peu d’amour
Nous revienne
Pour qu’on reprenne forme humaine

Je garde les images sans le son
Tu devrais changer de ton
Nos silences sont plus beaux
Que nos assauts
Pourquoi nous tailler l’âme au couteau?

Sourd, on devient sourd
Toutes ces sirènes dans nos cours
Ça nous gêne
On a beau changer de chaîne
Lourd, le cœur est lourd
Toutes ces alarmes à l’amour
Ça larsen
Regarde où ça nous mène

Sourd, on reste sourd
Tous ces appels au secours
Ça larsen
Reprenons forme humaine
Sourd, fais pas le sourd
Je te jure que l’amour
En vaut la peine
Mais laisse ta main dans la mienne
Je te jure que l’amour
En vaut la peine
Mais laisse ta main dans la mienne

 

Barbara, l’aigle noir

Un beau jour,
Ou était-ce une nuit
Près d’un lac, je m’étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer.
Près de moi, dans un bruissement d’ailes,
Comme tombé du ciel,
L’oiseau vint se poser.

Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit.
À son front, brillant de mille feux,
L’oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.

De son bec, il a touché ma joue.
Dans ma main, il a glissé son cou.
C’est alors que je l’ai reconnu :
Surgissant du passé,
Il m’était revenu.

Dis l’oiseau, O dis, emmène-moi.

 

Rita Mitsouko, Marcia Baila

Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne
Du polystyrène expansée à ses pieds
Marcia danse avec des jambes
Aiguisées comme des couperets
Deux flèches qui donnent des idées
Des sensations
Marcia, elle est maigre
Belle en scène, belle comme à la ville
La voir danser me transforme en excité

Moretto
Comme ta bouche est immense
Quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid que l’on sent en toi?

Mais c’est la mort qui t’a assassinée, Marcia
C’est la mort qui t’a consumée, Marcia
C’est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maintenant, tu es en cendres, cendres
La mort, c’est comme une chose impossible
Et même à toi qui est forte comme une fusée
Et même à toi, qui est la vie même, Marcia
C’est la mort qui t’a emmenée

Marcia danse un peu chinois
La chaleur
Dans les mouvements d’épaules
A plat
Comme un hiéroglyphe inca
De l’opéra

Avec la tête
Elle danse aussi très bien
Et son visage
Danse avec tout le reste
Elle a cherché
Une nouvelle façon
Et l’a inventée.

C’est elle, la sauterelle
La sirène en mal d’amour
Le danseur dans la flanelle
Ou le carton.

Moretto
Comme ta bouche est immense
Et quand tu souris et quand tu ris
Je ris aussi, tu aimes tellement la vie
Quel est donc ce froid
Que l’on sent en toi ?

Mais c’est la mort
Qui t’a assassinée, Marcia
C’est la mort
Tu t’es consumée, Marcia
C’est le cancer
Que tu as pris sous ton bras
Maintenant
Tu es en cendres, en cendres
La mort
C’est comme une chose impossible
Pour toi
Qui est la vie même, Marcia
Et même à toi
Qui est forte comme une fusée
C’est la mort
Qui t’a emmenée
Marcia …

Sniper, Visions chaotiques

J’tenvoie ma vision de ce monde [ de ce monde]
Et de c’que j’en sais de c’que j’en pense, tu sais
Comment les gens sont, la course aux richesse
Nous a fait perdre de vue le reste
On fonce sans limite de vitesse, la tête dans le guidon
Et à coté d’ca la Terre continue à ner-tour
C’est l’histoire qui suit son cours avant d’arriver à son terme
On traverse une époque incertaine ou ca sent la fin d’ici peu
Avec la vie qu’on mène ici bas d’ici ça pue
Chacun veut sauver sa peau mais Dieu dit qui il veut
Sur cette planète faut qu’t’arrête de planer
Y’a que l’oseille de fiable et de bien palpable
C’est la débauche et c’est pas sur le point d’se calmer
C’est pas gagner on peut pas nier qu’on danse avec le diable
Dans ces périodes troubles on trouve de tout
Des baiser du crane et tout plein d’malades pret à tout
Ca tourne au drame depuis les avions dans les tours
Y’a comme un truc bizarre qui flotte dans l’atmosphère
J’sais pas c’qui s’trame derrière et dans les hautes sphères
A qui on sait faire, on s’informe et on observe
On absorbe l’information telle qu’on nous la donne
On l’accepte et nous voilà formater comme des disquettes
Les gens sont conforter dans leurs aprioris
Leurs idées puantes, tout le monde adopte le pret à penser cain-ri
Pays qui combat l’axe du mal comme il l’appelle
Un max de pétrole à la clé une affaire personnelle
Qui met en danger la vie de milliers d’civils
Si vraiment ils le veulent on l’a vu par le passé
Chacun prétend mener sa guerre sainte la religion à bon dos
Que dieu me guide j’veux pas être dans l’faux
La planète s’esquinte dans certains bled on à les pieds dans l’eau
Les saisons déréglées un sacré bordel, que des catastrophes
Naturelles ou criminelles et jt’avoue que j’voit pas l’bout du tunnel
Si c’était pas autant la merde j’aurais plus beaucoup d’raison d’rapper
Si j’arrêtais ca s’rait synonyme de paix

Na na na na ……

Parler de c’qu’on vit la est toute ma facilité
J’y ai trouver l’inspi et le destion qu’j’ai mérité
En toute sincérité profite de l’instant présent
Faites qu’il dure longtemps que j’fasse croquer mes héritiers
Et sans, vulgarité on spresse et on stress triste moralité
On passe et on trace, sache trop d’truk crades
Trop d’villes polluées, un pays malade signe d’un monde contaminé
La pluie tombe, tristesse les éléments s’déchainent
Le sol tremble la lave coule l’aisne est peine la terre pleine
L’océan d’vient noir, le fric d’vient sal, grace a TOTAL
Vous n’irez plus à la plage par hasard
Et l’homme évolue, n’a espoir qu’en l’industrie
Ne jure que par saigne tu? l’armement et le profit
Ainsi ce monde est fait état et société
Rempli d’actes imparfaits et d’critères à respecter
Les moutons dames les bergers veulent combattre
C’est Bush contre Sadam et Sharon contre Arafath
Les combats éclatent son nom est douloureux
Mais a la fin du massacre aucun d’entre eux n’aura des bleus
Le dollar est en colère petit constat globale
Qui donne une dictature mondiale ou tout le monde coopère
Que faire ? le contraire et leur tourner le dos
Quitte a risquer un embargo et que ton pays mange des pierres
Tu nous à montrer ta puissance à travers de gros polar
Gagnant avec élégance et on a finit par l’croire
Ta massacrer les indiens persécuter les noirs
Après les diab’ viens les arabes le tout en 200 ans d’histoire
Dénonce un discours haineux dès l’départ tu nous en veux connard
Qu’est c’tu compare le coran et mein kanpf
L’Irak attention, nouvelle cible des mittomans
Ca pue la coalition ou sadam se fait sodom mal
Instinct farouche attention fiston tu finit le travail du daron
Appelle ca du bouche à bouche
Combien on d’ l’armement? mais aucune source économique
Pourquoi vous n’leur faites pas la guerre ? Vous les zorros d’la république
Des pédales des vraies, cachées sous de beaux déguisements
Qui tue pour leur gisement d’ pétrole
Mais j’dirais qu’ face à cette course mondiale
Pas d’amour mais d’or noir les states sont loin d’être a la bourg
Malgré 2 tour de r’tard

Na na na na ……

2003 j’suis la planter dans ce putain d’décor
Dans c’monde qui m’écœure ou l’mal nous taff au corps
Tous on s’égare les cœurs se changent en pierres
L’homme fabrique tout pour sa mort, l’enfant n’respecte plus sa mère
C’est gore, l’espérance meurt, cette vie au lance drop
Sexe au sommaire nos mère pleurent quand shétane se marre
Ou va le monde, à mon avis plus très loin,
J’joue pas le moraliste, j’suis comme les autres, j’observe de loin
Ce cauchemar réel Palestine-Israël, Irak-USA
Et bientôt un second Rahel, la planète pleure
Mais personne essuie ses larmes, on n’voit rien on n’entend rien
On n’dit rien, car le malin nous charme
Trop d’esprit pollué, tout comme cette atmosphère
Si notre planète se réchauffe c’est qu’on s’rapproche de l’enfer
Homicide volontaire et on s’dit tous innocent
Le dass et le cancer ne sont qu’des punitions du tout puissant
Dans pas longtemps ils diront aux gosses que l’oseille c’est dieu
On verra tellement d’trucs sales qu’il faudra s’en crever les yeux
J’suis pas devin mais la de-mer ca pue
Tu doit l’sentir comme moi l’espoir y’en a peu j’dirais même qu’y en a plus
J’suis pas pessimiste, c’est ma vision du monde
On dirait qu’on y vient pour des bifetons,  une bête de caisse et une blonde
Demande aux jeunes si l’avenir les fait rêver
Difficile de parler d’futur quand le monde est en train d’crever
On nous détruit chaque jour un peu plus
La haine nous contamine comme un putain d’virus
A quand l’terminus, qu’est c’que j’vais dire a Momo
Quand j’l’emmènerais au zoo
Fiston ca c’est un lion mais bon là c’est juste les os
Saisi que l’heure est grave, et tout dépend d’ nous
Fils c’est la folie humaine qui met l’monde à genou
Puis merde c’est pas mon texte qui changera les choses
C’est juste un brin d’conscience avant que tout explose
La planète bleue vire au rouge entend ses cris d’douleur
Elle saigne on l’a poignardé en plein cœur
On la poignardé en plein cœur….

Na na na na ……

 

MC Solar, Caroline

J’étais cool, assis sur un banc.

C’était au printemps.
Il cueille une marguerite : ce sont deux amants.
Overdose de douceur.
Ils jouent comme des enfants.
Je t’aime un peu beaucoup à la folie passionnément.
Mais à la suite d’une douloureuse déception sentimentale,
D’humeur chaleureuse, je devenais brutal.
La haine d’un être n’est pas dans nos prérogatives.
Tchernobyl.
Tcherno-débile.
Jalousie radioactive.
Caroline était une amie, une superbe fille.
Je repense à elle, à nous, à nos cornets vanille,
A sa boulimie de fraises, de framboises, de myrtilles,
A ses délires futiles, à son style pacotille.
Je suis l’as de trèfle qui pique ton cœur…
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
Caroline…

Comme le trèfle à quatre feuilles, je cherche votre bonheur.
Je suis l’homme qui tombe à pic… pour prendre ton cœur.
Il faut se tenir à carreaux.
Caro, ce message vient du cœur.
Une pyramide de baisers, une tempête d’amitié,
Une vague de caresses,
Un cyclone de douceur.
Un océan de pensées.
Caroline, je t’ai offert un building de tendresse.
J’ai une peur bleue.
J’suis poursuivi par l’armée rouge.
Pour toi j’ai pris des billets verts, il a fallu qu’je bouge.
Pyromane de ton cœur,
Canadair de tes frayeurs,

 

Je t’ai offert une symphonie de couleurs.
Elle est partie, maso, avec un vieux macho
Qu’elle avait rencontré dans une station de métro.
Quand je les vois main dans la main fumant le même mégot,
Je sens un pincement dans son cœur, mais elle n’ose dire un mot,
C’est qu’je suis l’as de trèfle qui pique ton cœur…
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
Caroline…

Claude MC prend le microphone, genre love story raggamuffin
Pour te parler d’une amie qu’on appelle Caroline.
Elle était ma dame, elle était ma came, elle était ma vitamine,
Elle était ma drogue, ma dope, ma coke, mon crack, mon amphétamine,
Caroline…
Je repense à elle, femme actuelle, 20 ans, jeune et jolie.
Remet donc le film à l’envers, magnéto de la vie.
Pour elle, faut-il l’admettre, des larmes ont coulé.
Hémorragie oculaire.
Vive notre amitié.
Du passé, du présent, je l’espère, du futur,
Je suis passé pour être présent dans ton futur.
La vie est un jeu de cartes,
Paris un casino.
Je joue les rouges, cœur,
Caro…
Je suis l’as de trèfle qui pique ton cœur…
Caro
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
Caroline…
Je suis l’as de trèfle qui pique ton cœur…
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
L’as de trèfle qui pique ton cœur…
Caroline…

NTM, Seine-saint-denis Style}

C’est le nouveau, phénoménal, freestyle du visage pâle,
Le block tout est de retour, Achtung!
C’est partit ca vient de Saint Denis,
Direct issu de la génération Fonky-Tacchini,
Pas de soucis, non pas de tiépis ici, pas de chichis,
Si tu dérape on te chie dessus,
Trop de blabla, trop de plagiat,
Trop de merdes de sons, dis que t’es pera,
Mais c’est comme ça qu’on nique tout, le bénef, le bizness,
Et c’est pendant qu’on laisse couler
Que les pédales s’engraissent et puis
S’imbibe de nous, rêve de voir en dessous,
Mais ne t’approche pas ou l’underground te fout des coups
De pe-pon si tu respecte pas les règles mec du béton,
Pour finir au côté des faibles,
Ceux qui voient le Hip-Hop qu’avec des samples de pop,
Mais tout ceux-là je les stoppe, a base de popopop!

Seine-Saint-Denis Style!
Fous donc ton gilet par balle,
À base de popopopop, mais pour le Hip-Hop je développe,
La Seine-Saint-Denis, C’est de la bombe baby,
Et si t’as le pedigree ca se reconnaît au débit!

C’est de la bombe baby boom!
Ca vient de Saint Denis, tu reconnais là là,
Alors fais toi, c’est ça, tout petit,
Quand Double R déboule pour te mettre l’enfer,
Tu crois que tu les as grosses, mais teste pas,
Double R, le tonnerre, l’expert de la maison mère,
À qui tu ne la fera pas à l’envers, négro c’est clair,
Big up a moi même,
Tu trouveras pas des mots à des kilomètres,
C’est ça que t’aime chez moi,
J’me la raconte pour le 9.3.,
Faut que je mette les M.C.s aux aboits
J’suis en missions mais je lâche pas,
Donc faut pas que ca traîne,
Parce qu’on à plus le temps pour ça,
C’est pas demain que je passerai la main,
Ou que j’arrêterais le combat,
C’est clair que je vis que pour ça,
Et puis que je pense que comme ça,
Je bouge pas, depuis le temps que j’envoie, je balance
Des bombes pour toi sans me vanter, j’peux chanter
Que je roule avec un crew déjanté,
Prends tes jambes à ton coup, Seine-Saint-Isou!

Seine-Saint-Denis Style!
Fous donc ton gilet par balle,
À base de popopopop, mais pour le Hip-Hop je développe,
La Seine-Saint-Denis, C’est de la bombe baby,
Et si t’as le pedigree ca se reconnaît au débit!

Et non ici c’est:
Saint-Denis, Saint-Denis, Fon-fonky fresh
Saint-Denis, Saint-Denis, Fon-fonky fresh

Dans l’arène, le suprême, la crème, la cerise sur le gâteau,
Tu connais le deal négro, pas besoin que j’en fasse trop,
C’est moi la voix qui fout ta T-6 dans tout ses états
Tu kiff, tu kiff pas, Nicoumouk viendra à toi,
Voilà pourquoi j’ai pas le droit,
Cherche pas le 9.3., j’fille droit,
Avec un fond bestial, Seine-Saint-Denis Style!
Seine-Saint-Denis Style! Seine-Saint-Denis Style! Baby

Seine-Saint-Denis Style!
Fous donc ton gilet par balle,
À base de popopopop, mais pour le Hip-Hop je développe,
La Seine-Saint-Denis, C’est de la bombe baby,
Et si t’as le pedigree ca se reconnaît au débit!

Hey ça se reconnaît au déby baby,
C’est la génération Fonky-Tacchinni,
Ah, pas de chichis, pas de tiépis,
Si tu dérapes on te chie dessus.
Hey, Seine-Saint-Denis style.
C’est de la bombe Bébé!

 

Patrick Bruel, Qui a le droit?

On m’avait dit : “Te poses pas trop de questions.
Tu sais petit, c’est la vie qui t’ répond.
A quoi ça sert de vouloir tout savoir ?
Regarde en l’air et voit c’ que tu peux voir.”

On m’avait dit : “Faut écouter son père.”
Le mien a rien dit, quand il s’est fait la paire.
Maman m’a dit : “T’es trop p’tit pour comprendre.”
Et j’ai grandi avec une place à  prendre.

Qui a le droit, qui a le droit,
Qui a le droit d’ faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C’ que disent les grands ?

On passe sa vie à  dire merci,
Merci à  qui, à  quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l’on ment.

On m’avait dit que les hommes sont tous pareils.
Y a plusieurs dieux, mais y’ a qu’un seul soleil.
Oui mais, l’ soleil il brille ou bien il brûle.
Tu meurs de soif ou bien tu bois des bulles.

A toi aussi, j’ suis sur qu’on t’en a dit,
De belles histoires, tu parles… que des conneries !
Alors maintenant, on s’ retrouve sur la route,
Avec nos peurs, nos angoisses et nos doutes.

Qui a le droit, qui a le droit
Qui a le droit d’ faire ça
A des enfants qui croient vraiment
C’ que disent les grands ?

On passe sa vie à  dire merci,
Merci à  qui, à  quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l’on ment.

 

La chanson des restos, Les enfoirés

Moi, je file un rancard
A ceux qui n’ont plus rien
Sans idéologie, discours ou baratin
On vous promettra pas
Les toujours du grand soir
Mais juste pour l’hiver
A manger et à boire
A tous les recalés de l’âge et du chômage
Les privés du gâteau, les exclus du partage
Si nous pensons à vous, c’est en fait égoïste
Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi
Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire

 

Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Autrefois on gardait toujours une place à table
Une soupe, une chaise, un coin dans l’étable
Aujourd’hui nos paupières et nos portes sont closes
Les autres sont toujours, toujours en overdose

J’ai pas mauvaise conscience
Ca m’empêche pas d’dormir
Mais pour tout dire, ça gâche un peu le goût d’mes plaisirs
C’est pas vraiment ma faute si y’en a qui ont faim
Mais ça le deviendrait, si on n’y change rien

J’ai pas de solution pour te changer la vie
Mais si je peux t’aider quelques heures, allons-y
Y a bien d’autres misères, trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici, ici et aujourd’hui

 

Mistral Gagnant, Renaud

Ah… m’asseoir sur un banc
cinq minutes avec toi
et regarder les gens
tant qu’y en a

Te parler du bon temps
qu’est mort qui r’viendra
en serrant dans ma main
tes p’tits doigts

Pi donner à bouffer
a des pigeons idiots
leur filer des coups d’pied
pour de faux

Et entendre ton rire
qui lézarde les mures
qui sait surtout guérir
mes blessures

Te raconter un peu
comment j’étais, mino
les bombecs fabuleux
qu’on piquait chez l’marchand
car-en-sac et Mintho
caramels à un franc
et les Mistral gagnants

Ah… marcher sous la pluie
cinq minutes avec toi
et regarder la vie
tant qu’y en a

te raconter la terre
en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère
un p’tit peu

Et sauter dans les flaques
pour la faire râler
bousiller nos godasses
et s’marrer

Et entendre ton rire
comme on entend la mer
s’arrêter, repartir
En arrière

Te raconter surtout
les carambars d’antan
et les coco-boers
et les vrais roudoudous
qui nous coupaient les lèvres
et nous niquaient les dents
et les Mistral gagnants

Ah … m’asseoir sur un banc
cinq minutes avec toi
regarder le soleil
qui s’en va

Te parler du bon temps
qu’est mort et je m’en fous
te dire que les méchants
c’est pas nous

Que si moi je suis barge
ce n’est que de tes yeux
car ils ont l’avantage
d’être deux

Et entendre ton rire
s’envoler aussi haut
que s’envolent les cris
des oiseaux

Te raconter enfin
qu’il faut aimer la vie
et l’aimer même si
le temps est assassin

Et emporte avec lui
les rires des enfants
et les mistral gagnants

et les mistral gagnants